Résumé : Qui d'autre que Philippe Delerm pouvait écrire le journal d'un homme heureux ' Ce n'est pas un hasard si Philippe Delerm décide aujourd'hui, à 66 ans, de se pencher sur ce journal, tenu entre septembre 1988 et décembre 1989. C'est un luxe nécessaire que de se pencher sur ce qui a constitué le c'ur de sa vie. En 1988, Philippe Delerm et sa femme, tous deux professeurs, décident de passer en temps partiel, de prendre le temps de se consacrer à leurs activités de création, mais aussi, à ce qui est leur 'uvre principale : leur vie. Nous sommes peu moins de 10 ans avant le succès soudain et bouleversant de La Première Gorgée de bière (1997). Philippe a déjà publié cinq livres, sans vrai succès encore. Quoi de mieux donc que la forme du journal pour raconter cela : le temps suspendu, le présent étiré, retenu, gravé. Ce livre dépeint une succession de tableaux , qui ont fait le succès de Philippe Delerm : instantanés nourris d'impressions, de ressenti, de détails qui ont leur importance. L'auteur entrecoupe ces pages de notes, écrites entre décembre 2015 et février 2016, comme un contrepoint, un regard posé sur cet âge d'or.Philippe Delerm, né en 1950, voue son écriture à la restitution d'instants fugitifs, à l'intensité des sensations d'enfance. Il est un fin lecteur de journaux littéraires : Anaïs Nin, Jules Renard, José Cabanis. Mais celui qu'il place au-dessus de tous, c'est Paul Léautaud, auquel il rend hommage dans Maintenant foutez-moi la paix (Mercure de France, 2006). Il est notamment l'auteur de Sundborn ou les Jours de lumière (1996, Prix des Libraires et Prix Culture et Bibliothèques pour tous), La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (1997, Prix Grandgousier), Les Eaux troubles du mojito (Seuil, 2015).