Michel-Ange
Auteurs   De Vecchi, Pierluigi (Auteur)
Edition  Chêne : Paris , 2008
Collection   Profils de l'art
Collation   159 p.
Illustration   ill. en coul., couv. ill. en coul.
Format   25 cm
ISBN   978-2-84277-844-6
Langue d'édition   français
Sujets   Michel-Ange
Catégories   Arts
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Médiathèque 1435137816016 759 MIC Adulte /
Résumé : A 13 ans, Michel-Ange entre dans l'atelier du Maître Domenico Ghirlandajo, et jusqu'à sa mort, alors qu'il a 89 ans, il consacre sa vie à l'art pictural, sculptural, architectural. La poésie viendra finir de compléter son oeuvre. Son contemporain et biographe Vasari écrivait que dans sa passion pour les travaux de l'art, Michel-Ange triomphait, quelles que fussent les difficultés. Il mit sa vie au service de la république florentine, servit également les Médicis ainsi que les souverains pontifes qui le chargèrent de nombreuses commandes à Rome. Sa carrière s'accomplit en Italie mais déjà, de son vivant, son art traversa les frontières avec des copies gravées de ses oeuvres. Ce livre, qui apporte des images de la récente restauration des fresques de la chapelle Sixtine, permet avec bonheur de découvrir ou de redécouvrir, avec le professeur Pierluigi de Vecchi, le génie de Michel-AngeExtrait du livre :Vers le milieu du XIXe siècle, dans un petit tableau actuellement au musée de Montpellier, Delacroix représente Michel-Ange dans son atelier. Dans une grande pièce qui évoque davantage l'atelier d'un sculpteur du XIXe siècle que celui d'un artiste florentin de la Renaissance, on entrevoit les grandes formes blanches de la Vierge Médicis à droite et du Moïse. Au premier plan, Michel-Ange qui a jeté à terre son ciseau semble en proie à un profond sentiment d'accablement et d'insatisfaction. Selon le témoignage d'un critique de l'époque, T. Silvestre, Delacroix aurait voulu réaliser là une sorte d'autoportrait idéal. Le véritable sujet du tableau, c'est incontestablement la souffrance intérieure, les doutes qui assaillent l'artiste au moment de la création.Si la mélancolie est l'un des thèmes de prédilection de l'époque romantique, on le trouve déjà à l'époque de la Renaissance. Aux yeux de ses contemporains, Michel-Ange apparaît comme le type même de l'artiste saturnien accablé, surtout dans les années de maturité, par un incurable mécontentement devant son travail ; comme l'écrit Vasari, son Jugement dernier était si grand qu'il ne se contentait jamais de ce qu'il avait fait. Le petit tableau de Delacroix, le choix de Michel-Ange comme prototype d'un génie insatisfait et tourmenté auquel le peintre romantique pouvait facilement s'identifier, est particulièrement significatif du destin de l'oeuvre de Michel-Ange. Par ailleurs, certaines pages du Journal et surtout deux essais publiés, l'un dans la Revue de Paris en 1830, l'autre dans la Revue des Deux Mondes en 1837, témoignent de l'intérêt profond et de l'admiration de Delacroix pour les peintures et les sculptures de Buonarroti - même s'il devait par la suite manifester certaines réserves lorsque, à la fin de sa vie, il lui préféra nettement Le Titien. Fermer Mes listes Partager Revendre

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